700 ans... !

Durant tout ces siècles, on peut être certain que l'habitat, en termes de quantité, n'aura guère évolué dans notre quartier. L'aspect lui-même n'aura pas beaucoup  changé : on sera passé des murs en bois et torchis au murs de briques, mais on aura encore gardé le toit de chaumes. D'un bâtiment unique on sera passé à un modéle "fermé", en carré souvent... C'est à peu près tout ce que l'on peut encore en dire !

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Un exemple de fermes "en carré", déjà présente sur la carte Ferraris, mais dont les bâtiments actuels doivent dater de la fin du XIXe s. Rue du Ham, ferme Bonte, du nom de son dernier exploitant :

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La carte Ferraris (1777) est le seul témoin que nous ayons, contemporain de la fin de l'Ancien Régime. Sur la rue de la Broche de Fer proprement dite, on notera la présence d'une seule ferme, sur l'emplacement de la villa voisine du "Bas de l'Enfer" et d'un moulin. L'un et l'autre se retrouveront à une date indéterminé de l'autre côté de la rue, sur le territoire français. Approximativement à l'endroit où s'élevera le restaurant de "La Broche de Fer", un verger et une construction dont on ne sait pas de quoi il s'agit... Peut-être notre cabaret / marchand de vin à l'enseigne de la broque de... vin ! Sur l'angle de la r. de la Broche de Fer et de la rue du Lundi, peut-être une autre ferme ? Idem rue du Ham où l'on retrouve plus loin nos "trois fermes"...

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En pointillés, on reconnaîtra l'actuelle r. Franco-belge et le "sentier de Berne" qui menait vers les Trois-fermes.

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